personnellement, j’ai mis du temps à prendre du recul par rapport au sport , à la gestion de sa quantité et à l’impact sur les résultats. je ne pense pas être la seule à me poser ces questions mais, à présent, je crois avoir réussi à gérer beaucoup mieux ce « problème »… car, en effet, ceci est un véritable « problème ».
Initialement, la pratique d’une activité physique est un loisir qui permet de se distraire, d’entretenir sa bonne santé, de se sociabiliser et qui provoque aussi la sensation de bien-être, d’accomplissement et de plaisir par la sécrétion d’hormones telles que l’endorphine et la dopamine. Toutefois, la recherche de perte de poids, l’obsession du corps parfait et l’envie de se sentir mieux dans ses baskets prennent vite le dessus.
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Comment savoir si on en fait trop ?
La réponse n’est pas simple, car le fonctionnement du corps humain est lui-même complexe.
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Mais pour cela, il faut écouter savoir s’écouter et reconnaître les signes tels que:
- des douleurs persistantes
- des blessures à répétition
- une fatigue inhabituelle et persistante
- des problèmes de sommeil fréquents (même si la sensation de fatigue persiste)
- des conséquences sur le comportement ou l’humeur.
Quels sont les risques ?
Sur le plan psychologique, le risque majeur est d’organiser son agenda et ses habitudes en fonction de ses séances de sport (en quantité excessive). Ce syndrome est considéré comme une maladie : la bigorexie qui peut mener à des troubles de la vie sociale, familiale ou professionnelle.
Ce syndrome peut aussi engendrer des risques sur la santé physique. Le corps ne se reposant jamais, cela peut créer des fractures, des tendinites, des problèmes musculaires ou même des problèmes de cycle chez la femme. Certaines études parlent également de risque cardiovasculaire… attention, cela concerne vraiment les cas extrêmes!
Il faut aussi prendre garde à l’hydratation et l’adapter en fonction de ses entraînements: en effet il faut boire entre 1.5 et 2 litres d’eau par jour hors activité sportive… sans quoi des dysfonctionnements peuvent toucher les reins, mais aussi les intestins et la circulation sanguine. Une mauvaise hydratation peut aussi provoquer des maux de tête et des lésions au niveau des yeux. Il faut donc être vigilant aux symptômes tels que les crampes, la sensation de fatigue, les douleurs musculaires, et les fréquentes sautes d’humeur.
En parallèle, l’alimentation est aussi à surveiller car un apport trop faible en calories et nutriments par rapport à une dépense plus importante peut conduire à la sous-alimentation. Nous croyons que le corps est une machine et qu’il nous suffit d’un déficit calorique pour arriver à perdre du poids. Toutefois, un trop grand déficit peut induire des changements majeurs dans le métabolisme (dysfonctionnement de la thyroïde, problèmes hormonaux…) et rendre le contrôle de son poids de plus en plus ingérable (perte de poids difficile, rétention de graisse en activité…)
De plus, le surentrainement est contre-productif et entraîne une perte de progression qui aboutie, dans la plus part des cas, à deux situations:
- la perte de motivation
- ou la recherche de résultats supplémentaires en redoublant d’efforts qui mèneront fatalement à la blessure.
Se retrouver dans cette situation est très facile… j’espère que ces quelques conseils vous aideront à prendre de recul pour en sortir. Cela passe par quelques pratiques simples:
- diversifier ses pratiques afin de travailler complètement différemment son corps
- écouter son corps (douleur, fatigue…) et ne pas trop en faire (pas tous les jours, ni deux fois par jour)
- et ne pas s’en vouloir on ne fait rien une journée…
Il est souvent conseillé de faire des séances de 30 à 50 minutes par jour au maximum 6 fois par semaine (ou des séances plus longues avec un jour de repos entre celles-ci). Il faut absolument avoir des phases de récupération qui vont favoriser la régénération de vos fibres musculaires et la reconstitution des stocks d’énergie pour arriver à un niveau supérieur à celui préalable à l’effort.
Pour conclure, n’oubliez jamais que cela doit rester (aussi) un plaisir et non une obligation ou contrainte. Comme pour la nourriture, il faut trouver le juste équilibre pour joindre l’utile à l’agréable.
A bientôt et bonne séance!